L’ESPRIT

MANOIR DE VACHERESSES

Passionnés d’art, d’histoire et de vieilles pierres, Frédérique et Philippe ont succombé à l’authenticité et à l’architecture du bâti qui rappelait au propriétaire des souvenirs d’enfance et ses origines anglaises.

Depuis 2017, ils ont entrepris des travaux de rénovation et ouvrent cette demeure de famille pour faire naître de nouvelles émotions et partager des valeurs qui leur sont chères : convivialité, générosité, élégance, art de vivre à la française…

Aujourd’hui, l’ouverture de la Guesthouse du Potager et de la Petite Maison  de la cour d’honneur vous permettront de vous éclipser de la ville pour retrouver les plaisirs simples de la vie à la campagne, le chant des oiseaux, le charme des vieilles pierres et la beauté des essences rares…

L’HISTOIRE

MANOIR DE VACHERESSES

Symbole de l’architecture de la fin du Moyen-Âge, le bâti a su préserver toute son authenticité au fil des siècles ; son imposant escalier à vis, ses fenêtres à meneaux et ses deux exceptionnelles tours de guets à l’entrée, coniques à l’extérieur et à pans coupés à l’intérieur en sont le témoin…

Un lieu unique, chargé d’histoire qui a accueilli de célèbres propriétaires…

L’Age d’or des seigneurs

Il était un domaine qui connut des rebondissements dans l’histoire.

Si la date des premières fondations du manoir remonte en 1393, c’est en 1478 qu’apparaît pour la première fois le nom du premier seigneur de Vacheresses, Maître Fleurant des Feugerets. Ses armoiries portent « d’argent à trois branches de fougères de gueules ». Plusieurs descendants de cette famille féodale, originaire du Perche, se succèderont. En 1535, Florant des Feugerets passe un pacte avec les moines de l’Abbaye de Coulombs par lequel Louis de Graffard hérite en vertu de son droit d’aînesse de Vacheresses ; la famille de Graffard, originaire de Normandie, étant devenue propriétaire du fief des Feugerets par alliance.

A l’aube de la Renaissance

En 1587, le fief de l’Abbaye de Coulombs fut aliéné par Madame de l’Aulnay qui le vendit au Comte de Nogent. A partir de cette époque, la seigneurie de Vacheresses suivra la mouvance du domaine de Nogent-Le-Roi jusqu’à la révolution de 1789.
Entre 1677 et 1678, le domaine passe aux mains de Diane de Caumont-Lauzun, veuve du puissant seigneur Armand de Bautru, comte de Nogent-Le-Roi.
Sa fille, Emilie de Bautru, désignée dans les actes comme unique héritière, épousera malencontreusement, en 1742, Louis, Marquis de Melun. Pour couvrir les dettes de ce dernier, Nogent et par conséquent Vacheresses seront vendus par décret forcé en 1747.

 

La dynastie de Noailles

Le manoir tombe dans l’escarcelle de l’illustre famille de Noailles. Plusieurs descendants s’y succèderont.

En 1777, on décrit Vacheresses, constitué de terres, vignes, prés, garennes et rivière. On défriche aussi 38 arpents de terre en deux pièces : 10 arpents de terre appelés la Garenne de Vacheresses et 28 arpents nommés le Parc de Vacheresses.

En 1873, le domaine est vendu par henry Emmanuel, Marquis de Noailles, Ministre de France aux Etats-Unis, demeurant à Washington.

Le Manoir et les Temps Modernes

C’est à cette époque que le manoir perd sa fonction première pour devenir résidence d’agrément.

Le Monde des Arts a marqué son histoire. Joseph Hémard, célèbre dessinateur et illustrateur de la première moitié du XXème siècle y a vécu une vingtaine d’années. Puis, Gilbert Dupé, écrivain et directeur de théâtre, y composera un grand nombre de ses romans. Enfin, Michèle Battut, artiste de renommée internationale et peintre officielle de la Marine Nationale y séjournera pendant plus de trente ans.

Aujourd’hui, le manoir perpétue la tradition et devient une maison de famille habitée à l’année. Amoureux du patrimoine, nous tenterons de le protéger, le restaurer pour les générations futures et de l’ouvrir au public lors de réceptions, mariages ou cérémonies familiales…

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